Ce matin au lever,
J’ai trouvé une lettre.
Elle ne m’était pas adressée,
Et je sais pas pourquoi dans ma tête,
Une voix m’a dit de l’ouvrir,
Voici ce que j’ai pu lire.
Cher petit Papa Noël,
Alors que j’ai été bien sage, cette année, tu ne m’as pas gâté,
D’abord, les bombes n’ont pas cessé de tomber,
Les tirs n’ont pas cessé de siffler,
Et mes larmes n’ont pas cessé de couler.
Pourquoi dois-je vivre dans ce pays tiraillé,
Entre rebelles, corps meurtris et blindés ?
Alors qu’en Europe, en Amérique,
Les enfants comme moi peuvent jouer,
Sans avoir peur de se faire tuer,
Par une balle perdue ou un tir de mortier.
Mon père m’a dit que c’était la guerre,
Et qu’il nous fallait ça pour nous sortir de la misère,
Mais la misère, je l’ai vue dans les yeux de ma mère,
Quand on a du enterrer Malik et Moussa, mes deux frères.
Ma petite sœur Naëlle ne cesse de pleurer,
Elle rêve d’enfin voir des nuits étoilées,
Alors mon premier vœu pour cette année,
C’est que ses rêves soient enfin exhaussés,
Et que le soleil prenne la place de cette fumée,
Que la musique prenne la place du son des mortiers.
Mon grand frère Icham est parti il y a deux semaines,
Et depuis, on n’a plus aucunes nouvelles,
Quand je demande a mon père quand Icham va rentrer,
Il me réponds que je dois beaucoup prier,
Que là-haut, Dieu m’entendra sûrement,
Il qu’il fera tout pour qu’on vive heureux comme avant.
Alors comme je sais que Dieu est ton ami,
Parle lui pour moi je t’en prie,
Car mon deuxième vœu pour cette année,
C’est que grand frère ne se soit pas fait tuer.
Enfin, pour mes parents, je n’ai qu’un souhait,
C’est que cette guerre leur foute la paix,
Eux qui ont déjà tellement souffert,
D’avoir perdu deux enfants, mes frères.
Depuis que notre maison a été bombardée,
Depuis que l’Amérique a envoyé son armée,
Depuis que mes frères ont été tués,
Depuis que ma sœur ne cesse de pleurer,
Ils sont perdus et ne savent plus quoi espérer.
Parfois mon père se demande s’il ne vallait pas mieux,
Laisser les talibans au pouvoir,
Car même si c’était pas la joie, tu peux me croire,
Au moins ensemble, au chaud, nous étions heureux
J’ai trouvé une lettre.
Elle ne m’était pas adressée,
Et je sais pas pourquoi dans ma tête,
Une voix m’a dit de l’ouvrir,
Voici ce que j’ai pu lire.
Cher petit Papa Noël,
Alors que j’ai été bien sage, cette année, tu ne m’as pas gâté,
D’abord, les bombes n’ont pas cessé de tomber,
Les tirs n’ont pas cessé de siffler,
Et mes larmes n’ont pas cessé de couler.
Pourquoi dois-je vivre dans ce pays tiraillé,
Entre rebelles, corps meurtris et blindés ?
Alors qu’en Europe, en Amérique,
Les enfants comme moi peuvent jouer,
Sans avoir peur de se faire tuer,
Par une balle perdue ou un tir de mortier.
Mon père m’a dit que c’était la guerre,
Et qu’il nous fallait ça pour nous sortir de la misère,
Mais la misère, je l’ai vue dans les yeux de ma mère,
Quand on a du enterrer Malik et Moussa, mes deux frères.
Ma petite sœur Naëlle ne cesse de pleurer,
Elle rêve d’enfin voir des nuits étoilées,
Alors mon premier vœu pour cette année,
C’est que ses rêves soient enfin exhaussés,
Et que le soleil prenne la place de cette fumée,
Que la musique prenne la place du son des mortiers.
Mon grand frère Icham est parti il y a deux semaines,
Et depuis, on n’a plus aucunes nouvelles,
Quand je demande a mon père quand Icham va rentrer,
Il me réponds que je dois beaucoup prier,
Que là-haut, Dieu m’entendra sûrement,
Il qu’il fera tout pour qu’on vive heureux comme avant.
Alors comme je sais que Dieu est ton ami,
Parle lui pour moi je t’en prie,
Car mon deuxième vœu pour cette année,
C’est que grand frère ne se soit pas fait tuer.
Enfin, pour mes parents, je n’ai qu’un souhait,
C’est que cette guerre leur foute la paix,
Eux qui ont déjà tellement souffert,
D’avoir perdu deux enfants, mes frères.
Depuis que notre maison a été bombardée,
Depuis que l’Amérique a envoyé son armée,
Depuis que mes frères ont été tués,
Depuis que ma sœur ne cesse de pleurer,
Ils sont perdus et ne savent plus quoi espérer.
Parfois mon père se demande s’il ne vallait pas mieux,
Laisser les talibans au pouvoir,
Car même si c’était pas la joie, tu peux me croire,
Au moins ensemble, au chaud, nous étions heureux